Ma mini serre, besoin de conseils

Merci Alain, tout à fait d'accord avec toi les moquettes humides dégagent toujours de mauvaises odeurs, j'essayerais de me procurer de la feutrine

@+++

Bonjour

Sur la surface du terreau des traces blanches, aussi, sur quelques godets, est ce de la moisissure ou une fausse alerte?
Si c'est le cas en croisant les doigts que dois faire?

Merci de vos réponses.

2 images.




Les 4 pots du haut le terreau est un peu blanc par rapport aux autres

Non je ne pense pas ... si vite !! mais pas facile à voir

si c'est semé profond (1cm) tu peux gratter léger pour voir .. soupoudrer du charbon de bois en poussière fine, si tu as un anticrypto ... en poudre aussi. Réduire l'humidité, arérer plus

.. il y a ce qu'on appelle "la fonte des semis" https://www.bing.com/images/search?q=fonte+des+semis&qpvt=fonte+des+semis&qpvt=fonte+des+semis&FORM=IGRE ... un champignon ...

Bien surveiller ce qui est sorti .. si à la base la tige se dessèche .. alors c'est fonte des semis ...

A+ Michel

Bonjour Michel

tu me rassure un peu    merci,
je pense que ça peut être aussi une fine couche de terreau qui commence à se  dessécher depuis 4 jours il souffle du vent très fort, sinon, c'est humide au toucher.
Je vais saupoudrer un peu de charbon en attendant de voir la suite

@+++

Re_

la surface de la terrine sur la photo 1 est devenue entièrement blanche depuis à peine tout à l'heure, je pense donc bien que le terreau se dessèche un peu, vent toujours fort, .
C'est un peu humide mais moins que tout à l'heure, ma question, si je dois arroser en fin de journée c'est toujours par trempage?
Si oui, jusqu'à ce que l'eau remonte à la surface???

Il me vient une impression "idiote" suite à ta remarque ... "entièrement blanche depuis à peine une heure " ... tu mouilles le doigt, tu poses sur la partie blanche et tu goutes ... est-ce salé !!! ... si oui tu as la réponse  (d'où vient ton eau ?) ... si non ???

Autrement pour arroser c'est selon tes outils, si arrosoir très fin, alors tu peux en pluie .. sinon trempage.

A+ Michel

amoun a écrit:Re_

la surface de la terrine sur la photo 1 est devenue entièrement blanche depuis à peine tout à l'heure, je pense donc bien que le terreau se dessèche un peu, vent toujours fort, .
C'est un peu humide mais moins que tout à l'heure, ma question, si je dois arroser en fin de journée c'est toujours par trempage?
Si oui, jusqu'à ce que l'eau remonte à la surface???

Je viens de goûter, très salée
L'eau provient du robinet qui n'a rien d'un goût salé, j'en use pour le jardin et même pour notre consommation personnelle depuis toujours, question d'habitude !
Bizarre tout ça

Peut être faire un essai avec de l'eau minérale que je ne consomme que rarement par souci d'économie

Bon alors mon intuition .. pas si idiote !! ...  

ce serait intéressant de contrôler : tu prends un ou 2 ou 3 litres, tu les étales dans un bac assez large, propre en plastique, et tu laisses s'évaporer .. Mesure bien ton eau, on pourra évaluer la qté de sel ...

Car ton eau est salée !!! même qq grammes par litre, ça suffit avec l'évaporation intense, à concentrer, le terreau faisant mèche fait remonter le sel en surface.

Pas bon pour les semis ...

Fais ta mesure, on en reparle dans qq jours .. voir avec le fournisseur d'eau potable, il doit savoir combien de sel par litre...

A+ Michel

Je viens d'avoir une discussion à ce sujet avec quelqu'un qui habite Marrakech, tous ses pots en terre cuite sont carrément blanc à l'extérieur, sa pépiniériste lui a confirmé que c'est bien du sel  qui provient autant de l'eau d'arrosage que de l'argile qui a servi à fabriquer le pot.

Michel, regarde les traces blanches sur l'image ci dessous, la rivière qui longe la vallée où j'habite traverse une mine de sel, ces traces de sel on les trouve le long de la vallée sur une centaine de kms, que je retrouve aussi dans mon jardin sur toute la surface du sol après arrosage et évaporation de l'eau, et pourtant la vallée est bien verte, quant aux semis je pense que c'est plus délicat.

@+++

MBN du Puy a écrit:Bon alors mon intuition .. pas si idiote !! ...  

ce serait intéressant de contrôler : tu prends un ou 2 ou 3 litres, tu les étales dans un bac assez large, propre en plastique, et tu laisses s'évaporer .. Mesure bien ton eau, on pourra évaluer la qté de sel ...

Car ton eau est salée !!! même qq grammes par litre, ça suffit avec l'évaporation intense, à concentrer, le terreau faisant mèche fait remonter le sel en surface.

Pas bon pour les semis ...

Fais ta mesure, on en reparle dans qq jours .. voir avec le fournisseur d'eau potable, il doit savoir combien de sel par litre...

A+ Michel

Bonsoir,

test effectué, après évaporation d'1, 5l d'eau pas une trace de sel dans un bac noir, ça fait 8 jours que j'ai mis mes semis en mini les jours à venir seront décisifs, sur près de 70 godets et 2 terrines 1 seul a percé.

amoun

Bonjour Amoun !

L'important est de s'adapter au climat. Climat Nord-africain: Chaud le jour/froid la nuit.
Donc: une 'mini-serre' ne convient pas du tout.

Ce qu'il faut savoir c'est qu'une serre doit emmagasiner de la chaleur durant la journée. Et, pour cela, être nécessairement grande pour qu'en son milieu demeure une chaleur si forte qu'elle se répandra la nuit dans toute la serre.

Une 'mini-serre' montre bien que le froid extérieur l'entoure et, comme le milieu est proche du bord, il fait donc froid dedans de partout !

Autre bêtise: Les pots. Les pots à yaourts sont fait pour les yaourts et non pour y semer des graines qui vont donner des plantes dont les racines vont sortir par le trou en dessous et, lors de la replantation en pot plus grand ou terre dehors, il sera donc difficile d'arracher/démouler le pot à yaourt et donc: arrachage/coupage des racines !
Conseil: Se renseigner pour le prix du plastique de serre (et non celui du plastique à salades !) qui doit être aux env. 1€/m². Demander si la largeur est en 6 m, 10 m ou autre (plus il est large mieux c'est, car il faut compter sur les côtés ! Exemple 6 m = 2m de haut + 2m de large + 2 m de haut: donc inutile car il faut penser l'enterrer au bord de 50 cm !

Donc, mettre 2 plastiques de 6 m de large côte-à-côte:
Donc: 0,50m + 2 m de haut + 2m+2m (rajouté: perte 50 cm enroulé des 2 plastiques autour d'une barre centrale horizontale), donc: 3,50m dessus + 2 m de haut + 0,50 m enterré.

Bonjour BANANIA,

ma mini est la réplique exacte de celle de mon voisin concept et dimension, y a qu'un mur qui sépare nos jardins et les semis lui réussissent plutôt bien dans des pots à yoghourt qu'il récupère de son hôtel, les miens proviennent aussi de chez lui, et puis, pas de place pour une grande serre:)
Merci à toi l'ami pour tes conseils

Hello tous,

Finalement, Amoun, pas trop de sel donc dans ton eau : c'est une bonne nouvelle.

J'espère que ça va vite lever ... fais juste attention que le soleil ne fasse pas trop monter la température, mais à voir ta cour fleurie je ne doute pas de tes talents...  

... juste une photo, pour ne pas trop empiéter sur ta file, j'ai fait une mini serre dans ma serre tunnel (4mx4m). Les arceaux c'est pour recevoir un voile de forçage qui va maintenir une ambiance humide, et éviter un dessèchement journalier des semis. Là je l'ai enlevé, aujourd'hui je vais séparer les tomates, courgettes, piments, melons,  etc ... et les mettre dans des godets un peu plus grand, 15 j, juste le temps de les faire grandir avant la mise en place dehors.

A gauche, gauche, des plants de gariguettes, ensuite des radis, salades, et une ligne de basilic ... si je repique tout ... un ha de basilic ...mdrr .. et la mini serre.

J'utilise les godets carrés, car j'en ai à profusion, et si j'ai des grosses graines, j'en mets 2 ou 4 dans les coins. Car les racines se développent le long des parois, et du coup il est facile en cassant les coins de la motte de récupérer les plants sans dégâts .. Toutes les méthodes sont bonnes du moment qu'on a un résultat  

Bonne journée à tous. Moi un "gros travail m'attend" avec les plants et le potager qui "doit" être en place fin Avril  

Bonsoir Michel

aucun souci pour poster quelque soit le fil nous sommes tout d'abord dans un espace de partage, superbe ta mini où ça pousse bien

Pour ce qui me concerne voici la situation, sur 65 godets 10 graines de belles de nuit ont toutes germées, graines que j'avais trempé 24h la veille du semis 2 avaient tout de suite coulé au fond du verre les 8 autres étaient restées à la surface comme quoi il n y a pas de règle absolue.

Il y a 2 jours une graine de celosie et une autre de verveine ont germées après 21 jours sous la mini, volà ! je pense que c'est raté malgré que j'ai été très attentif et suivi vos bons conseils, il me reste l'option de mise en terre directement le temps que je termine les travaux dans le jardin
Dans des pots à l'extérieur sur 9 graines 7 ont germé après 30 jours.

Bonne soirée

amoun.

Pas si mal Amoun,

L'option pleine terre pourrait être la bonne, car la terre régule mieux l'humidité, pas si facile en godets ...

Bonne suite et bon semis. Bon dimanche. Michel

PS :Les graines déjà germées, ne pas tarder à planter ou mettre en container plus grand en extérieur.

Bon ! Il faut bien se rendre à l’évid ence : la tomate à papa dans la serre à papy …. C’est fini !!!

Voici ce que j’ai lu :

« …Des tomates vont bientôt pousser dans un satellite

Autre projet dédié à la survie dans l'espace: à Brême, nous rencontrons des ingénieurs spatiaux du Centre allemand de recherche aérospatiale (DLR) qui s'apprêtent à mettre en place une production autonome de tomates à bord d'un satellite baptisé Eu:CROPIS qui sera lancé à l'été 2017. L'engin tournera autour de la Terre pendant que les graines germeront à l'intérieur.

Hartmut Müller, gestionnaire de projet satellites compacts au sein du DLR, nous présente le concept: "C'est une serre qui fait pousser des tomates contre les parois extérieures du satellite et quand on fait tourner le satellite, on atteint des niveaux de gravité différents contre ces parois: c'est comme cela qu'on essaie de simuler la gravité sur la Lune et sur Mars."

Au DLR, ces ingénieurs travaillent en collaboration avec des botanistes spatiaux. Ces derniers se concentrent sur des variétés contenant beaucoup d'eau et de fruit par rapport à la masse de la plante. Les tomates ont été privilégiées pour la mission parce que leur couleur rouge les rend facilement repérable par caméra.

"Nous sommes dans le laboratoire Eden où l'on étudie les techniques de culture des plantes, nous indique Jens Hauslage, chercheur principal sur Eu:CROPIS - le contrôle de l'humidité, de la température, les solutions de fertilisants, etc. Bref, on regarde comment faire pousser des plantes sur différentes planètes dans le cadre de l'exploration spatiale par l'Homme, insiste-t-il avant de montrer des plants de tomate qui poussent sur des petits disques: "C'est de la micro-tina, une tomate qui fait des fleurs et des fruits rapidement, explique-t-il avant d'ajouter: dans ces expériences qu'on réalise en conditions contrôlées, on surveille comment agit la solution de fertilisation pour ces tomates micro-tina."


Des plants arrosés à l'urine

Parlant de fertilisation, les tomates de l'espace seront arrosées grâce à une ressource naturelle générée par les astronautes eux-mêmes. "On utilise de l'urine, indique Jens Hauslage. Donc l'urine, on pourrait dire que c'est comme "de l'or jaune" pour les plantes quand on veut produire de la nourriture humaine au sein de systèmes fermés sur la Lune et sur Mars," s'amuse le chercheur.

Dans l'espace, les plantes ne pousseront pas au sol - ce serait trop difficile à organiser -. C'est en fait la rotation du satellite qui va permettre la pousse des racines dans un sens et du plant dans l'autre. "On s'est rendu compte qu'une plante n'avait besoin que de 0,1 G pour reconnaître où est le bas ou pour savoir dans quelle direction pousser: ce sera aussi suffisant sur la Lune et sur Mars," déclare Jens Hauslage. Puis il nous invite à découvrir différents espaces derrière des rideaux transparents: "Dans un espace, il y a de la tomate micro-tina; dans un autre, on a du poivron et là, ce sont des concombres. Vous ne pouvez pas manger celui-là maintenant, nous met-il gentiment en garde, parce qu'il a été cultivé dans un but scientifique, mais je peux vous dire qu'il a très bon goût."

A Barcelone, la prochaine étape pour le consortium MELiSSA sera de trouver comment recycler les déchets solides et liquides produits par les plantes et les animaux.


Des dispositifs essentiels pour les vols longue durée

En attendant, les scientifiques qui y participent sont convaincus que les systèmes "en boucle fermée" sont essentiels pour les vols longue durée. "Je pense que c'est faisable et que c'est nécessaire," martèle Francesc Gòdia, de l'Université autonome de Barcelone.

Brigitte Lamaze, de l'ESA, renchérit: "Faire pousser des plantes dans l'espace, c'est nécessaire: ce sera obligatoire plus la mission dans l'espace sera longue. A partir du moment où on ne pourra pas emmener l'ensemble de la ration alimentaire des astronautes, il faudra trouver une façon de pouvoir produire cette nourriture," conclut-elle.

Il se pourrait qu'un jour, la nourriture de l'espace représente jusqu'à la moitié de ce que mangent les astronautes et les systèmes pour l'air et l'eau soient encore plus perfectionnés. Des dispositifs indispensables à la réussite d'un premier vol spatial de plusieurs années… »